02/05/2010 14:26
En résumé...
Limoges se développe donc autour de trois pôles distincts (ce genre de développement se retrouve dans d'autres villes, comme Périgueux qui s'est développé autour de deux pôles).
Au Moyen-âge, on distingue :
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La cité épiscopale, « la Cité ». Elle est délimitée par le Puy St Etienne et le pont du même nom du XIIIè.S et ses moulins. Plus à l’ouest, le ruisseau d’Enjoumart, vallée profonde aujourd’hui comblée, où travaillent les tanneurs, l’isole de la ville. La cathédrale St Etienne, accolée au baptistère, sera construite, ainsi que l’abbaye de la Règle et d’autres édifices religieux disparus.
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La ville marchande « le Château », se développe sur un replat autour de l’abbaye St Martial (créée avant la Motte au IXè.S.) construite sur le tombeau du Saint. Ses précieuses reliques attirerent de nombreux fidèles. Jusqu’à la révolution, les deux entités conserveront leur identité spatiale et juridique, leur administration propre, et même leur type de peuplement.
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Sur un puy voisin, le vicomte de Limoges, féal du comte de Toulouse puis du duc d’Aquitaine, a édifié dès le Xè.S. une motte castrale et sa basse-cour sur l’emplacement de la place de la Motte. L’église St Michel est édifiée à peu de distance.
La ville a dû à son siège épiscopal (en Haute-Vienne, Corrèze et Creuse) de garder une certaine importance administrative au fil du premier millénaire. La ville connaîtra de grands bâtisseurs d’édifices religieux (évêques bâtisseurs tel que Rorice Ier et son petit-fils Rorice II entre 485 et le milieu du VIèS et leurs successeurs.), mais c’est l’abbaye St Martial qui a marqué la personnalité de la ville.
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