01/05/2010 18:42

La Vienne

 A l’instar de nombreuses villes, Limoges doit en grande partie son existence à une rivière, la Vienne, à la fois voie de circulation et obstacle.
Le site initial s’établit sur la rive droite à la hauteur de la Roche au Got, appelé : Le gué d’Auguste, en aval de l’actuel pont St Martial, près du viaduc et du pont de la Révolution.
Le gué permettait aux hommes depuis la préhistoire de franchir la rivière. Les Romains en construisant un pont pour relier la voie de Saint-Bertrand de Comminges à Poitiers, pérennisent cette fonction de passage.
Au moyen-âge, ce rôle se renforce avec la construction d’un nouveau pont, au pied de la cathédrale St Etienne.
Lorsque l’artisanat et l’industrie se développent par la suite, la Vienne fournit sa force motrice aux moulins, puis aux usines tandis que le flottage des billes de bois depuis les contrées forestières situées en amont permet d’alimenter la ville en bois de construction et de chauffage.
C’est ainsi que pendant toute la première moitié du XIXè.S., les fours à porcelaine sont alimentés par le combustible charrié par la Vienne. A cette époque cependant, la ville tourne peu à peu le dos à sa rivière.
Lieu d’activités industrielles, lieu insalubre, habité par une population pauvre, le quartier des Ponts devient un endroit redouté, décrié, mais pittoresque.
Il sera ainsi immortalisé grâce à de nombreux peintres, dessinateurs, photographes et écrivains, charmés par le panorama sur la ville, laissant apparaître les maisons à pans de bois, la cathédrale, le campanile de la gare…
 
Les abords sont de nos jours aménagés en promenade.

 

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